On l’appelle aussi une prothèse phonatoire.
L’implant phonatoire est un petit tube de silicone qui a nécessité de créer un passage entre la trachée et l’œsophage : on appelle ce passage une fistule.
Une collerette à chacune de ses extrémités permet de le maintenir en place dans la fistule.
Il est inséré chirurgicalement entre la trachée et l’œsophage : le chirurgien coupe ensuite la languette qui le prolonge à la fin de l’intervention.
Il peut être mis en première intention lors de la laryngectomie totale, ou bien à distance de l’intervention, en seconde intention.
Il permet de dévier l’air des poumons vers l’œsophage.
Pour permettre à l’air de passer à travers l’implant, il faut obturer le trachéostome. L’air ne pouvant plus sortir par celui-ci lors de l’expiration, il va se diriger naturellement vers la seule issue possible : l’implant phonatoire !
En remontant, c’est cet air qui va faire vibrer la muqueuse pharyngo-œsophagienne reconstruite par le chirurgien : c’est ce qui va produire le son.
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Celui-ci sera ensuite articulé par la langue et les lèvres et amplifié par les cavités de résonance (nez, bouche, pharynx) : c’est votre nouvelle voix qui fonctionne avec l’implant, qu’on appelle voix trachéo-oesophagienne.
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On appelle la reconstruction de l’entrée de l’œsophage faite par le chirurgien la néo-glotte.
L’extrémité de l’implant qui se trouve du côté de l’œsophage dispose d’une valve (clapet) qui ne s’ouvre que dans le sens trachée-œsophage (du bas vers le haut).
Il protège ainsi les poumons des fausses routes solides et liquides : lorsque vous mangez et buvez, le clapet se ferme au passage du bol alimentaire.
Les aliments et l’eau ne peuvent donc pas passer dans l’implant et se retrouver dans votre trachée.
Il existe :
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Il en existe également différentes sortes selon les fournisseurs (Provox®FreeHands HME, CyValveFreedom™)
Les kits mains libres ne peuvent pas être utilisés tout le temps car ils peuvent vous gêner à respirer lorsque vous faites des efforts plus intenses (monter un escalier ou monter une côte par exemple).
Il s’agit donc d’un dispositif qui ne peut être que ponctuellement utilisé, dans certaines circonstances (par exemple en conduisant).
Votre prothèse de base sera donc forcément un implant phonatoire classique : son modèle sera choisi par votre chirurgien.
Si vous possédez également un kit mains libres pour implant phonatoire, il vous suffira de le clipser comme une cassette ou un boîtier sur l’adhésif dans la situation souhaitée.